Dubaï est réputée pour son régime fiscal attractif qui attire investisseurs, entrepreneurs et expatriés du monde entier grâce à sa fiscalité à Dubaï. Entre l’absence d’impôt sur le revenu et les règles spécifiques pour les entreprises, il est essentiel de bien comprendre le fonctionnement du système fiscal des Émirats arabes unis, notamment la taxation à Dubai.
Un paradis fiscal sans impôt sur le revenu
L’un des principaux attraits fiscaux de Dubaï réside dans l’absence d’impôt sur le revenu des personnes physiques. Contrairement à de nombreux pays occidentaux, les résidents et expatriés ne sont pas soumis à une imposition sur leurs salaires ou leurs revenus issus d’investissements. Cette particularité fait de Dubaï une destination privilégiée pour les entrepreneurs et les travailleurs internationaux cherchant à optimiser leur fiscalité personnelle.
L’imposition des entreprises à Dubaï
Depuis l’introduction de la taxe sur les sociétés en juin 2023, les entreprises à Dubaï doivent s’adapter à un nouvel environnement fiscal. Voici les points essentiels à connaître :
- Impôt sur les sociétés : Fixé à 9 % pour les bénéfices dépassant 375 000 AED, cet impôt reste l’un des plus bas au monde.
- Exonérations : Les entreprises établies dans les free zones bénéficient de régimes fiscaux avantageux avec des exemptions d’impôts sous certaines conditions.
- Absence de retenue à la source : Contrairement à d’autres juridictions, Dubaï ne prélève pas d’impôt à la source sur les dividendes, intérêts ou redevances versés à des non-résidents.
La TVA à Dubaï : un impôt indirect à connaître
Depuis janvier 2018, les Émirats arabes unis appliquent une taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 5 %. Cette taxe concerne la plupart des biens et services, mais certaines catégories bénéficient d’un taux réduit ou d’une exonération, notamment :
- Les services de santé et d’éducation : Soumis à une TVA de 0 %.
- Les produits financiers soumis à la réglementation de la Federal Tax Authority. : Certaines opérations bancaires et financières sont exonérées.
- L’immobilier : Les ventes de nouveaux biens résidentiels sont taxées à 0 %, tandis que les locations restent généralement exonérées.
Les entreprises générant plus de 375 000 AED de chiffre d’affaires annuel doivent obligatoirement s’enregistrer à la TVA et la collecter auprès de leurs clients, selon les directives de la Federal Tax Authority (FTA).
Taxation des expatriés et investisseurs étrangers
Les expatriés vivant à Dubaï bénéficient d’un cadre fiscal avantageux, mais doivent tenir compte de certains éléments :
- Pas d’impôt sur la fortune ou sur les successions : La transmission du patrimoine se fait sans taxation locale, bien que des règles de droit international puissent s’appliquer.
- Imposition des revenus étrangers : Bien que Dubaï ne taxe pas les revenus perçus à l’étranger, certains pays appliquent des règles de taxation mondiale (notamment la France et les États-Unis).
- Investissements immobiliers : Les acquéreurs étrangers ne sont soumis à aucun impôt foncier récurrent, seuls des frais de transfert s’appliquent lors de l’achat ou de la revente d’un bien.
Qu’en est-il de la résidence fiscale aux Émirats ?
Résidence fiscale à Dubai et résidence à Dubai, deux concepts différents.
En ce qui concerne le visa de résidence, si vous restez hors de Dubaï pendant plus de 183 jours consécutifs, vous perdrez automatiquement votre visa. Autrement dit, si vous quittez Dubaï, vous devez revenir dans les 183 jours et y passer au moins une nuit pour conserver votre visa. Certains investisseurs disposent cependant de visas leur permettant de rester en dehors du territoire pendant plus de 12 mois.
Pour obtenir le statut de résident fiscal aux Émirats, il est nécessaire d’y avoir séjourné au moins 90 jours au cours des six derniers mois.
Il est également crucial de s’assurer que vous ne devenez pas résident fiscal d’un autre pays en respectant les critères de résidence de ce pays. Bien que Dubaï offre des avantages fiscaux attrayants, cela ne signifie pas nécessairement que vous serez exempté de la fiscalité dans un autre pays si vous y répondez aux conditions requises.
Ainsi, il est donc fortement recommandé de véritablement résider à Dubaï.
Dubaï reste une destination fiscalement attractive, avec une fiscalité directe limitée et des règles favorables aux entreprises et aux investisseurs. Cependant, l’introduction de l’impôt sur les sociétés et la TVA nécessitent une bonne compréhension des obligations fiscales. Pour optimiser sa situation fiscale à Dubaï, il est recommandé de faire appel à des experts et le cabinet Merritt Middle East est le spécialiste de la création de société aux Emirats et de l’optimisation fiscale à Dubai. Plus d’information support@merritt.group.